La culture de peau permet l'amélioration des tests cosmétiques mais connaît des limites ?
Applications actuelles pour des tests de cosmétiques améliorés
Les laboratoires de cosmétique avaient pour habitude de tester leurs produits sur des animaux (lapins, souris…) avant de les lancer produits sur les marchés. Pour des questions de bioéthique, ces méthodes ont été peu à peu interdites en France.
Pour des raisons marketing cependant, les grands laboratoires de cosmétiques (comme Pierre Fabre ou encore L’Oréal que nous avons contacté) ont développé la culture de cellules de peau humaine afin de pouvoir réaliser leurs tests sur ces cultures. Cela améliore l’image de marque de ces laboratoires, et leur permet de vendre un nouveau produit : des peaux humaines artificielles.

De plus, l’identité génétique d’une peau obtenue par culture est identique à celle d’une peau humaine alors que les animaux utilisés pour le test ont une génétique qui, malgré de nombreux points communs, reste différente. Les tests in vitro (contrairement aux tests in vivo) sont plus objectifs et plus représentatifs des consommateurs.
Ainsi, la conservation du patrimoine génétique a rendu possible des tests plus surs qui permettent d’étudier l’activité et la sécurité de nombreux produits. Ces tests peuvent être approfondis au niveau moléculaire et biologique de la peau.
Les possibilités de tests sont très nombreuses, elles concernent deux thèmes principaux : les tests d’innocuités (la corrosion cutanée ; l’irritation cutanée ; l’absorption cutanée ; la phototoxicité..) et les tests d’efficacité (antivieillissement ; protection solaire ; dépigmentation de la peau…).
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