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Se préparer à l'opération:
Comme semble-t-il de nombreux autistes, à 15 ans bientôt, notre fils
avait encore 7 dents de lait. Outre l'esthétique, cette double rangée
de dents ne facilite pas le nettoyage des dents.
Après avoir attendu plusieurs années, il a été décidé de les enlever.
Cette action est tout de suite apparue inenvisageable sans anesthésie
générale. Il est à noter que notre fils est suivi tous les 4 mois à
l'hôpital le plus proche de chez nous pour ses différentes pathologies.
Pour lui, l'hôpital est donc un lieu convivial, où on lui offre un
super petit déjeuner après la prise de sang (que l'on fait avec une
légère sédation au masque). Il n'a donc pas a priori d'appréhension
d'aller à l'hôpital. Cette fois, il s'agissait cependant de se rendre
dans le CHU de "la grande ville" la plus proche de chez nous : Grenoble.
Le petit roi souffrant d'autres pathologies, les
médecins étaient un peu inquiets quant à sa réaction face à
l'anesthésie, et à la coagulation du sang. Il a donc été décidé qu'il
serait hospitalisé dès la vieille de l'opération pour que l'on puisse
adapté son traitement quotidien et qu'il resterait à l'hôpital jusqu'à
récupération totale.
Lors de la prévisite avec l'anesthésiste, nous avons
noté le déroulé prévisible de toute la période de l'hospitalisation.
L'anesthésiste a bien joué le jeu pour détailler les étapes et m'a
donné le plus de détails possibles. J'ai pu réaliser le document
suivant que j'ai donné au petit roi une semaine avant l'entrée à
l'hôpital. Il est à noter que le service "couple-enfant" de l'hôpotal
de Grenoble est particulièrement attentif aux peurs des enfants, car il
permet aux parents de les accompagner jusqu'à la porte du bloc
opératoire et qu'il appelle les parents dès que l'enfant est en salle
de réveil pour que l'on soit à leurs côtés dès qu'ils ouvrent un oeil.
Pour l'illustrer, j'ai utilisé des photos que j'ai trouvé sur internet,
et surtout des dessins que j'ai trouvé sur le site de l'association
sparadra.
Le déroulé des faits à l'hôpital
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Exprimer l'intensité de la douleur :
En salle de réveil, à l'hôpital de Grenoble, ils ont différentes
techniques pour permettre aux enfants d'exprimer l'intensité de la
douleur qu'ils ressentent. La traditionnelle échelle de 1 à 10 (1 = pas
mal et 10 = très très très mal) n'étant pas très parlante pour notre
fils, on a utilisé une réglette basée sur des expressions de visages.
L'infirmière a eu la gentillesse de me donner une de ces règlettes pour
que je puisse l'utiliser dans d'autres circonstances. Je ne sais pas
qui l'a réalisée, et j'espère qu'il ou elle ne m'en voudra pas, mais je
vous l'offre en téléchargment car elle nous a vraiment beaucoup rendu
service.
Notre fils ne fait pas forcément la distinction
entre l'image 3 et la 4, mais il sait très bien se positionner dans les
extrêmes, ce qui nous a été utile dans la décision de lui donner ou non
des antalgiques.
Réglettes de mesure de l'intensité de la douleur
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